Chers membres du conseil de l’Institut,
Très chers intervenants,
Chers professeurs,
Chers supérieurs des communautés religieuses de formation,
Chers étudiants du CEFEF, de FLESH et du CIFOR…
Chers élèves venant de différents établissements de la capitale,
Chers étudiants de l’Institut de Philosophie Saint François de Sales,
Distingués invités, mesdames, messieurs…
Nous arrivons pratiquement au terme de ces deux jours de réflexion sur la vérité, et déjà nous pouvons oser parler de croissance. Oui nous avons grandi avec l’aide de nos intervenants. Ils ont fait de leur mieux pour bien nous remplir non seulement la tête, mais aussi le cœur.
A la fin de nos échanges et de nos débats, il devient presqu’évident de constater le lien fort existant entre la vérité et la liberté. Celle-ci n’est pas d’abord dans l’absence de soumission à des règles, mais dans un consentement à la vérité.
Elle prend le caractère de l’absolu de Dieu et de sa parole pour donner à la liberté son sens dans une relation avec le créateur de l’homme.
La vérité n’est pas une notion abstraite ou un préjugé d’hier, mais la prise de conscience d’une parole vivante qui est adressée à l’homme. Les règles et les repères de vie qui en découlent prennent le sens d’une fidélité dans l’amour et non celui de la soumission à des contraintes impersonnelles.
L’homme est appelé à servir Dieu en esprit et en vérité ; si cet appel oblige l’homme en conscience, il ne le contraint pas. En effet, le créateur tient compte de la dignité de la personne humaine qu’il a lui-même créé et qui doit se conduire selon son propre jugement et user de la liberté.
La vérité vous rendra libre dixit le grand Autre. C’est elle, en effet, qui nous révèle ce bien que nous cherchons dans l’amour, au-delà des dérives individuelles ou imposées par les modes et les idéologies. Chercher la vérité libère des aveuglements et des errances, délivre des contraintes qui pèsent sur la liberté de conscience.