Dans notre institut, nous croyons fermement que l’apprentissage ne se limite pas à la salle de classe. C’est pourquoi nous avons mis en place des activités collaboratives qui permettent aux professeurs et aux étudiants d’interagir, d’échanger des idées et de créer des liens durables. Ces moments privilégiés favorisent un environnement d’apprentissage dynamique et enrichissant.
Objectifs des Activités
Renforcer la Communication : Faciliter le dialogue entre les professeurs et les étudiants pour mieux comprendre les attentes et les besoins de chacun.
Encourager la Collaboration : Promouvoir le travail d’équipe à travers des projets communs qui stimulent la créativité et l’innovation.
Créer un Sentiment d’Appartenance : Favoriser une atmosphère conviviale où chaque participant se sent valorisé et écouté.
Thème général : « Une analyse de la nécessaire cohérence entre la pensée et l’action à travers la lecture de l’allégorie de la Caverne de Platon». Dr Castel
Rév. Père Jean-Paul Mésidor, Provincial sortant des Salésiens de Don Bosco en Haïti,
Rév. Père Morachel Bonhomme, Provincial entrant des Salésiens de Don Bosco en Haïti,
Mgr. Louis Nerval Kébreau, Archevêque émérite du Cap-Haitien,
Chers membres du Conseil de l’Institut de Philosophie Saint François de Sales,
Chers professeurs,
Chers Supérieurs des communautés religieuses de formation,
Représentants et représentantes des Congrégations Religieuses et Instituts Séculiers,
Chers étudiants de l’Institut de Philosophie Saint François de Sales et autres venus d’ailleurs,
Distingués invités,
Mesdames, messieurs.
La bienvenue est souhaitée à vous tous et à chacun de vous en particulier en votre qualité de chercheurs, de penseurs, de passionnés de la philosophie,
Bienvenue aux intervenants de cette 13ième édition des Matinées Culturelles à l’Institut,
Avec les bras bien ouverts, nous voulons accueillir chaleureusement des étudiants venant de l’Université Notre Dame d’Haïti, du CEFEF, de FLESH, du CIFOR ; des élèves en classe terminale venant du Collège Dominique Savio de Pétion-Ville et ceux du Collège Saint François de Sales de Rivière Froide,
Bienvenue à tous ceux et celles qui s’unissent à nous de près et de loin à l’occasion des 25 ans d’existence de l’Institut.
Déjà nos remerciements anticipés aux personnalités de marque qui comptent nous accompagner, nous édifier durant ces deux jours sur le concept de VERITE.
Une joie sans commune mesure nous envahit ce matin pour avoir l’opportunité de pouvoir organiser malgré la situation actuelle du pays ces matinées culturelles à l’occasion des 25 ans d’existence de l’Institut.
Le thème choisi en ces circonstances est : La vérité sur l’homme et sur la nature : une quête incontournable. Ce thème qui fera l’objet d’échanges et de débats durant ces deux jours embrasse la finalité de tout l’effort, de tout le travail que l’Institut réalise et veut réaliser au fil des temps avec les étudiants et pour les étudiants. Il s’agit bien de cette recherche de la vérité.
Oui chers amis, nous sommes ici ce matin en quête de vérité. Nous sommes présents en chair et en os pour dialoguer sur la vérité, en vérité, dans la vérité et pour la vérité. Une telle vérité ne peut se détacher de la liberté et de l’amour. D’ailleurs, le Pape émérite Benoît XVI, dans sa lettre encyclique CaritasinVeritate nous rappelle que : « La vérité est une lumière qui donne sens et valeur à la liberté et à l’amour. Cette lumière est, en même temps, celle de la raison et de la foi, par laquelle l’intelligence parvient à la vérité naturelle et surnaturelle de l’amour: l’intelligence en reçoit le sens de don, d’accueil et de communion » (CaritasinVeritate, 3). Mais, en définitive, c’est quoi la vérité ? Soyons patients et préparons-nous à écouter avec attention les différents intervenants qui vont se prononcer à ce sujet.
De façon analytique, entre aujourd’hui et demain, plusieurs penseurs viendront nous illuminer autour du thème :
Pour le premier jour, Dr. Pierre Castel Germeil nous ouvrira les yeux sur la vérité, sous l’angle philosophique, tout en se demandant si aujourd’hui encore, elle fait partie des soucis de l’humanité. Et par la suite, Dr. Maxius Jean Bernard nous dira ce qu’il en est du point de vue sociologique.
Pour le deuxième jour, Madame Linda Métayer nous entretiendra sur ce qu’elle entend par Vérité du point de vue psychologique ; et pour conclure ces matinées, Frère Wilfrid Cavalier nous édifiera sur la vérité du point de vue cosmologique en tenant compte de la personne humaine et de son environnement.
Voilà, chers amis, le paquet qui nous est offert pour le partage. Il ne me reste qu’à vous souhaiter bonne écoute, bonne participation, bon appétit.
Thème général : « Consolider les horizons de la synodalité. Ressources et perspectives pour la philosophie ».
Jeudi 11 janvier :
P. Patrick Aris, dioc : « La synodalité dans sa réalité philosophico-théologique ».
Vendredi 12 janvier :
Pierre Castel Germeil, PhD : « La Dimension sociopolitique et économique de la synodalité». Une Sœur Humaniste : «La synodalité dans sa dimension psychologico-culturelle»
MOTS DE BIENVENUE ET D’OUVERTURE EN CETTE OCCASION
Chers membres du conseil de l’Institut,
Très chers intervenants,
Chers professeurs,
Chers supérieurs des communautés religieuses de formation,
Chers étudiants de l’Institut de philosophie Saint François de Sales,
Distingués invités,
Aujourd’hui, il est difficile de ne pas trouver des points de connexion entre le nouveau culte d’internet et le vaste mouvement contre-culturel qui devient un phénomène de masse dans les années 60 aux Etats-Unis, et, sous diverses formes dans différents pays occidentaux. La contre-culture est un vaste courant qui englobe l’héritage de la « beat génération », le mouvement de contestation de la jeunesse, qui conduira notamment aux grandes révoltes étudiantes, le mouvement hippie, et toutes les nombreuses ramifications qui sont nées dans cette nébuleuse, comme les mouvements alternatifs.
La société, aux yeux d’un grand nombre de gens, doit être conçue comme une communauté pacifique au sein de laquelle l’amour et l’altruisme occupent une place importante. De nombreux réseaux de vie produisent des musiques, des livres et des loisirs, une éducation, une alimentation et des médicaments spécifiques forment un univers underground qui concerne des milliers de centaines de personnes. Cette idée d’un nouveau monde a bien des points communs avec le mouvement contemporain d’internet, qui va mobiliser à son tour des centaines de milliers de jeunes notamment à la recherche d’une société plus fraternelle, plus communicante, plus pacifique. Le monde de l’internet est underground à sa manière. Il est l’underground actuel, le lieu qui permet de quitter le monde ordinaire.
Aujourd’hui, on parle du « jeunisme », c’est-à-dire la tendance à exalter la jeunesse, ses valeurs et à en faire un modèle obligé de tout comportement. Le culte de l’internet est un culte jeune, de jeunes et pour les jeunes. Il est conçu comme une espèce de processus de « révolution permanente » où ce sont les jeunes qui déterminent la direction du mouvement. Nicholas Negroponte est l’auteur qui va le plus loin dans la mise en scène de ce jeunisme : « je vois cette même mentalité de décentralisation à l’œuvre dans notre société sous l’impulsion de la jeunesse du monde numérique. La vision centralisatrice traditionnelle va devenir une chose du passé. La notion d’état va subir une mutation radicale. Pendant que les politiciens se débattent avec l’héritage de l’histoire, une nouvelle génération, libérée des vieux préjugés, émerge du paysage numérique. La technologie numérique peut être une force naturelle attirant les gens dans une plus grande harmonie mondiale ».
C’est aussi dans le cadre du « jeunisme » que l’on trouve l’apologie systématique de la vitesse, devenue une nouvelle croyance. Ce qui va vite, est mieux, plus proche du monde de l’esprit. La vitesse est ce qui nous libère du corps et nous rapproche des autres en permanence. « La réalité de l’information, dit Paul Virilio, est toute entière contenue dans sa vitesse de propagation ».[1] Un peu plus tard, Alain Madelin affirmait : « En réalité, le nouveau monde qui vient porte une formidable chance de renaissance d’une société à taille humaine et, dans ce nouveau monde, ce ne sont pas les gros qui triomphent des petits ; ce sont les rapides contre les lents ».
A la fin de l’année 2004, plus de 600 millions de téléphones portables avaient été vendus dans le monde. Les abonnés américains ont passé plus de 15 milliards d’heures sur leur téléphone cellulaire ; les européens ont envoyés 113 milliards de SMS ; et la Chine avec ses 200 milliards de messages texte se classe en tête de cette catégorie. Grâce au sans-fil, nous avons coupé le cordon, et nous voilà étourdis de liberté. Téléphoner est devenu une nouvelle dimension de l’individualisme moderne, un attribut de la liberté personnelle dans sa version XXIe siècle. Et si, c’était aussi paradoxalement un nouvel esclavage ?
A l’origine, la communication mobile est, comme d’autres avant elle, un besoin créé par les industriels qui fabriquent les téléphones portables. Tout se décide du côté de l’offre. Motorola, Intel, Nokia, Sony Ericsson, Samsung, Vodafone, Microsoft, Orange, SFR, Bouygues et bien d’autres commercialisent a l’échelle de la planète des gadgets et des services sans fil. De prodigieux efforts de développements transforment tous les secteurs du marché. : Matériel, réseaux, systèmes d’exploitation, logiciels, etc. La téléphonie sans fil bénéficie d’investissements massifs à la hauteur des enjeux. Le nombre de portables a déjà dépassé celui des téléphones fixes. Et tout indique que sa véritable explosion n’est pas encore advenue. Parce que la multiplication des appareils et des services et le marketing qui l’a accompagnée ont entrainé une transformation sociale de grande ampleur. Avec une myriade de téléphones nomades dotés de fonctions multiples (calculatrice, montre, jeux, appareil photo, camera vidéo, radio, télévision, internet, etc.), nous voulons communiquer avec le monde entier tout en nous déplaçant. Nous aspirons à ce que les spécialistes appellent le « contact permanent ».
Le monde merveilleux de la mobilité séduit et fascine. Il risque aussi d’engendrer le chaos, car en développant des standards incompatibles, des firmes rivales prennent les abonnés en otage et morcellent le marché, rendant difficile parfois, sinon impossible l’utilisation d’un seul appareil pour passer des appels, télécharger des données, consulter internet, recourir au visiophone,… La compétition qui se déchaine autour des prochaines générations de technologies mobiles pourrait amplifier ces problèmes. Voilà donc en gros, la situation dans laquelle nous nous trouvons à l’ère de l’information et de la communication. A travers les conférences qui vont suivre, essayons de voir ce qui se dessine ou qui peut se dessiner à l’horizon, essayons de contempler le panorama, de comprendre ce qui est en jeu et ainsi pouvoir fixer avec objectivité notre position pour défendre ce que nous avons toujours essayé de défendre : l’homme, la personne humaine.
Thème général : « La vérité sur l’homme et sur la nature : une quête incontournable
Jeudi 6 janvier :
D. Castel Germeil : «La vérité est-elle encore une quête aujourd’hui ? » M. Maxius Jean Bernard : La vérité sur l’homme. Approche sociologique
Vendredi 7 janvier :
Mme Linda D. Métayer : La vérité sur l’homme. Approche psychologique
Fr. Wilfrid Cavalier : La vérité dans et sur la nature. (Approche cosmologique) « Témoignages, Réflexions écologiques, Engagement pratique pour une Haïti verte »
Mots de la fin des Matinées culturelles
Chers membres du Conseil de l’Institut de Philosophie Saint François de Sales,
Très chers intervenants,
Chers professeurs,
Chers supérieurs des communautés religieuses de formation,
Chers étudiants de l’Université Notre Dame d’Haïti…
Chers élèves du Collège Saint François de Sales,
Chers étudiants de l’Institut,
Distingués invités, mesdames, messieurs…
Nous arrivons pratiquement au terme de ces deux jours de réflexion sur la vérité, et déjà nous pouvons oser parler de croissance. Oui nous avons grandi avec l’aide de nos intervenants. Ils ont fait de leur mieux pour bien nous remplir non seulement la tête, mais aussi le cœur.
En parlant de ces intervenants, chacun à sa manière nous a fait voir combien il est malaisé de définir la vérité, de faire la vérité, de la reconnaître, de l’accepter, et de travailler de façon à faire d’elle une réalité tangible. Faire provision de la vérité dans l’aujourd’hui de la vie est difficile à cause des barrières qui se multiplient au jour le jour, sur la voie conduisant à la conquête de celle-ci. L’économisme, l’homme d’approvisionnement, le renversement des valeurs obstaculisent le chemin de la vérité.
Les interventions étaient de qualité exceptionnelle…
Avec tous les autres membres de l’Institut, nous rendons grâce au Seigneur pour les bienfaits déjà reçus durant ces 25 ans d’existence;
Merci une fois encore à tous nos conférenciers : Dr. Pierre Castel Germeil, Dr. Jean Maxius Bernard, Madame Linda D. Métayer, Frère Wilfrid Cavalier de leur attention, de leurs compétences, de leur disponibilité, de leur générosité, à l’égard de l’Église et de la société. Ils ont pris le risque de venir nous rencontrer pour nous parler de la vérité et nous aider à être dans la vérité. Ils nous ont dévoilés, chacun suivant sa compétence, les secrets de cette dernière.
Merci aux confrères salésiens du post-noviciat qui se sont dépensés corps et âme pour la réussite de ces matinées ;
Merci aux confrères du provincialat pour le bon accueil dont nous sommes l’objet ;
Merci au père André Mytilien pour ses sacrifices et son savoir-faire ;
Merci à Radio Télé Soleil qui est toujours là pour faciliter la retransmission de ces activités d’ordre culturel et religieux ;
À la fin de nos échanges et de nos débats, il devient aussi presqu’évident de constater le lien fort existant entre la vérité – l’amour – la liberté. Au fait, la vérité prend le caractère de l’absolu de Dieu et de sa parole pour donner à la liberté son sens dans une relation avec le créateur de l’homme.
La vérité n’est pas une notion abstraite ou un préjugé d’hier, mais la prise de conscience d’une parole vivante qui est adressée à l’homme. Les règles et les repères de vie qui en découlent prennent le sens d’une fidélité dans l’amour et non celui de la soumission à des contraintes impersonnelles.
L’homme est appelé à servir Dieu en esprit et en vérité ; si cet appel oblige l’homme en conscience, il ne le contraint pas. En effet, le créateur tient compte de la dignité de la personne humaine qu’il a lui-même créé et qui doit se conduire selon son propre jugement et user de la liberté.
« La vérité vous rendra libre » -(………..). C’est elle, en effet, qui nous révèle ce bien que nous cherchons dans l’amour, au-delà des dérives individuelles ou imposées par les modes éphémères et les idéologies déroutantes. Chercher la vérité libère des aveuglements et des errances, délivre des contraintes qui pèsent sur la liberté de conscience (Encyclopédie Catholique pour tous).
Enfin, merci à tous ceux et à toutes celles qui ont fait le déplacement et qui ont consenti des sacrifices pour pouvoir être avec nous durant ces deux jours de réflexion. Nous sommes convaincus que les semences déposées en nous par les intervenants autour de la vérité ne resteront pas sans effet. Elles porteront du fruit et du fruit en abondance pour un renouveau à l’intérieur de nos familles d’origine, de nos communautés religieuses et de notre société.
Encore une fois merci et soyons des éternels chercheurs de la vérité…
Thème général : Le principe de bonté pour une citoyenneté honnête et active
Mgr. Patrick Aris : « Bonum » : comment définir cette caractéristique coextensive à l’Être et motrice de l’agir ? En d’autres termes, pourquoi sans bonté n’y aurait-il pas l’être et l’agir véritable? » P. Jean Robin Gédéon : « Le citoyen et la Cité : engagement du chrétien dans la construction de notre maison commune à la lumière de l’Encyclique du Pape François ‘’Fratelli tutti’’ ».
D. Castel Germeil : « L’homme ‘bon’, contrairement à l’homme ‘lupus’ auteur de fragilité politique et
corruption, est fondement d’une société libre et démocrate »
Mme Linda D. Métayer : « La Bonté : Inclination personnelle innée, élément de tempérament ou
Thème général : « Jeunes et choix de vie : Condition fondamentale pour la réalisation de soi » Jeudi 10 janvier :
Mgr. Patrick Aris : «Réalisation de soi et l’incontournable ouverture au Transcendant»
Dr. Maxius Jean Bernard : «Jeunesse et modèles d’imitation » Vendredi 11 janvier :
Dr. Pierre Castel Germeil : « Croissance humaine et ouverture à la dimension sociopolitique – L’engagement pour le Bien Commun »
Mme Linda D. Métayer : «Place de la jeunesse dans la construction de soi »
Mots de fermeture
Chers membres du conseil de l’Institut,
Très chers intervenants,
Chers professeurs,
Chers supérieurs des communautés religieuses de formation,
Chers étudiants de CEFEF, de FLESH et de CIFOR…
Chers élèves venant de différents établissements de la capitale,
Chers étudiants de l’Institut de philosophie Saint François de Sales,
Distingués invités, mesdames, messieurs…
Les Matinées Culturelles de l’année académique 2018-2019 arrivent à leur fin. Durant ces deux jours, nous avons essayé tant bien que mal de comprendre… J’aimerais attirer votre attention sur les recommandations faites par la plupart de nos intervenants.
Nous devons dire et cela sans réserve que les exposés et les interventions ont été d’une qualité exceptionnelle, les débats et les expériences échangées ont rendu visible notre volonté de faire …
Les membres du conseil et moi, nous voulons d’un cœur aimant remercier le Bon Dieu pour tant de bienfaits durant ces jours et pour nous avoir comblés de tant de bénédictions.
Nous voulons sincèrement et chaleureusement remercier nos intervenants pour des raisons multiples. Nous leur disons sans ambages que nous sommes fiers d’eux ; et que ce n’est pas pour la première fois qu’ils nous séduisent. Permettez-nous de citer les noms dans leur singularité: Mgr. Aris, l’infatigable,…
Mr. Maxius Jean Bernard…
Dr. Castel Germeil…
Mme Linda Métayer…
Elles sont toutes des personnes très chères à l’Institut.
Merci ! Mille fois merci pour votre disponibilité, votre générosité et votre sacrifice, vous nous avez permis de respecter notre oui traditionnel en cette occasion et d’œuvrer ainsi pour un monde plus humain. Un tel évènement n’aurait pas lieu sans l’appui des confrères de la Maison Provinciale, de la communauté du post noviciat, et autres… Gratitude et reconnaissance à vous tous.
Je ne peux pas vous laisser partir sans partager avec vous quelques paroles d’or venant de la bouche du Pape François tout récemment. En s’adressant aux hommes et aux femmes de bonne volonté, il a renchérit en ces termes :
« Vous pouvez avoir des défauts, être toujours en colère, mais n’oubliez pas que votre vie est la plus grande entreprise au monde. Seulement vous pouvez l’empêcher d’échouer. Beaucoup vous apprécient, vous admirent et vous aiment. Rappelez-vous qu’être heureux, ce n’est pas avoir un ciel sans tempête, une route sans accidents, un travail sans fatigue, des relations sans déceptions. Etre heureux, c’est trouver la force dans le pardon, l’espoir dans les batailles, la sécurité dans les moments de peur, l’amour dans la discorde. Ce n’est pas seulement de gouter au sourire, mais aussi de réfléchir à la tristesse. Ce n’est pas seulement pour célébrer les succès, mais pour apprendre les leçons des échecs. Ce n’est pas seulement de se sentir heureux avec les applaudissements, mais d’être heureux dans l’anonymat.
Etre heureux n’est pas une fatalité du destin, mais une réussite pour ceux qui peuvent voyager en eux-mêmes. Etre heureux c’est arrêter de devenir une victime et devenir l’auteur de votre destin. C’est traverser les déserts pour pouvoir encore trouver une oasis au fond de notre âme. C’est remercier Dieu pour chaque matin, pour le miracle de la vie. Etre heureux ne craint pas tes propres sentiments. C’est pouvoir parler de vous. C’est avoir le courage d’entendre un « non ». La confiance est à l’affut des critiques, même si elles ne sont pas justifiées. C’est d’embrasser vos enfants, de choyer vos parents, de vivre des moments poétiques avec des amis, même s’ils nous blessent.
Etre heureux c’est laisser vivre la créature qui vit dans chacun d’entre nous, libre, joyeuse et simple. Il faut avoir la maturité pour pouvoir dire « J’ai fait des erreurs ». C’est avoir le courage de dire » je suis désolé ». C’est d’avoir la sensibilité de dire « J’ai besoin de toi ». C’est avoir la capacité de dire « je t’aime ». Que votre vie devienne un jardin d’opportunités pour le bonheur… Au printemps, un amoureux de la joie. En hiver, un amoureux de la sagesse. Et lorsque vous faites une erreur, recommencez. Car seulement alors, vous serez amoureux de la vie. Vous constaterez que le fait d’être heureux n’est pas d’avoir une vie parfaite.
Mais utilisez les larmes pour irriguer la tolérance. Utilisez vos pertes pour raffermir la patience. Utilisez vos erreurs pour sculpter la sérénité. Utiliser la douleur pour plâtre du plaisir. Utilisez les obstacles pour ouvrir les fenêtres d’intelligence. Ne jamais abandonner…Ne jamais abandonner les gens qui vous aiment. Ne jamais abandonner le bonheur, car la vie est une manifestation incroyable » (Pape François).
Merci à tous ceux et celles qui ont fait de ces matinées une réussite ; au nom du personnel de l’Institut, je vous souhaite du succès dans vos engagements pour un avenir meilleur.
Thème général : « Famille : Lieu d’Identification, Lieu d’Humanisation, Lieu de personnalisation » Jeudi 5 janvier 2017
P. Aris : « De la Famille nucléaire à la Famille conjugale : Hétérosexualité et Homosexualité »
P. Gabriel Blot : « De la Famille autonome à la famille socialisée » Vendredi 6 janvier 2017 -Aris : « La famille et ses fondements philosophiques »
Sr. Martha Séïde: « La perspective éducative de l’exhortation apostolique, post synodale sur l’amour dans la famille « Amoris Laetitia ».
Dr. Jean Marie Caïdor et Mme Caïdor : « La Famille Haïtienne contemporaine et les défis du moment : ( pauvreté, prostitution juvénile déguisée, relation jeune-vieux », délinquance juvénile et la musique rap) ».
ALLOCUTION À L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE 2024-2025
Très cher P. Morachel Bonhomme, supérieur provincial des salésiens de Don Bosco en Haïti
Chers supérieurs des communautés de formation,
Chers membres du conseil de l’Institut,
Chers professeurs,
Chers invités,
Et vous très chers étudiants…
Malgré le temps qu’il fait, malgré la situation chaotique qui sévit à l’intérieur de notre Haïti, nous éprouvons une grande joie en nous réunissant aujourd’hui pour inaugurer cette nouvelle année académique 2024-2025. Cette célébration marque le début d’un voyage d’apprentissage, de découvertes et de défis enrichissants. Ensemble, nous allons explorer de nouvelles idées, cultiver notre curiosité et bâtir des souvenirs inoubliables.
Oui, les jours sont plus que difficiles et la route semble longue ; il nous faut avancer quand même. Cependant, ce qui nous motive, c’est que nous sommes persuadés que Celui-là à qui nous avons affaire ne nous laissera jamais seuls. Avec Lui, en Lui et pour Lui, nous nous préparons à aller au large en nous dirigeant vers nos frères et sœurs qui sont dans le besoin et qui nous attendent impatiemment pour partager le pain de l’éducation.
Cette année, nous avons l’opportunité de grandir en qualité non seulement sur le plan académique, mais aussi personnel. Chacun (e) d’entre vous, d’entre nous apporte une richesse unique à notre communauté éducative, et nous encourageons chacun (e) à s’engager pleinement dans cette aventure.
Des mots de remerciement nous arrivent du fond du cœur pour Dieu, le maitre de la vie ; c’est bien Lui qui nous permet d’être là ce matin pour célébrer la vie et croire en un futur meilleur.
Un merci au Provincial des salésiens de Don Bosco en Haïti, Rév. Père Morachel Bonhomme. Il sait très bien la place qui lui est réservée à l’Institut ; nous lui rappelons que nous continuons de compter sur lui pour nous aider à convertir les rêves que nous caressons pour l’Institut en des réalités tangibles.
Merci aux confrères sdb, aux professeurs ici présents et aux recteurs des communautés de formation de leur présence ; merci à Radio Télé Soleil, aux salésiens du provincialat, merci à chaque étudiant et étudiante pour sa contribution pour la réussite de cette célébration. Nous les remercions tous pour ce geste d’union, de communion, de solidarité et nous souhaitons continuer avec le même enthousiasme, le même dévouement malgré les vents contraires.