Matinées Culturelles 2024-2025

Mots d’introduction

  • Rév. Père Sonel Romain, vicaire provincial des Salésiens de Don Bosco en Haïti,
  • Chers membres du Conseil de l’Institut de Philosophie Saint François de Sales,
  • Chers professeurs,
  • Chers Supérieurs des communautés religieuses de formation,
  • Représentants et représentantes des Congrégations Religieuses et Instituts Séculiers,
  • Chers étudiants de l’Institut de Philosophie Saint François de Sales et autres venus d’ailleurs,
  • Distingués invités,
  • Mesdames, messieurs.

Nous avons le plaisir de vous accueillir à nos Matinées Culturelles, considérٞées comme un espace de rencontre et d’échange où la réflexion et la créativité se conjuguent pour explorer des thématiques essentielles à notre humanité. Cette année, nous avons choisi un thème particulièrement poignant : “Le souci de l’autre, chemin d’espérance pour une humanisation authentique.”

Dans un monde en constante évolution, où les défis sociaux, économiques et environnementaux semblent parfois écrasants, il est crucial de se rappeler que notre véritable force réside dans notre capacité à nous soucier les uns des autres. Ce souci, loin d’être une simple obligation morale, est un véritable acte d’amour et de solidarité qui pave la voie vers une société plus juste et plus humaine.

 Au cours de ces matinées, nous aurons l’opportunité d’explorer ensemble diverses facettes de cette thématique. À travers des conférences, des débats et des témoignages inspirants, nous mettrons en lumière comment le souci de l’autre peut devenir un moteur d’espérance et d’authenticité dans nos vies quotidiennes. Nous aborderons des questions cruciales telles que l’empathie, la compassion, et les actions concrètes que chacun peut entreprendre pour contribuer à un monde meilleur.

 Nous vous invitons à participer activement à ces échanges enrichissants, à partager vos expériences et à vous laisser inspirer par la richesse des idées qui émergeront. Ensemble, faisons de ces Matinées Culturelles un véritable espace de transformation où le souci de l’autre devient une source d’espoir et un chemin vers une humanisation authentique.

Bienvenue à toutes et à tous dans cette aventure collective !


Résumé sur Le thème :”Le souci de l’autre à l’ère de l’intelligence artificielle” soulève des questions cruciales sur la manière dont l’IA influence nos interactions humaines et notre capacité à faire nôtre l’empathie.

 L’impact de l’IA sur les relations humaines : À une époque où l’intelligence artificielle devient omniprésente, il est essentiel de se demander comment cette technologie affecte notre souci pour autrui. Bien que l’IA puisse analyser des émotions et améliorer certains aspects de la communication, elle ne peut pas remplacer l’intelligence émotionnelle humaine. Les systèmes d’IA, même avancés, reposent sur des algorithmes et des données, manquant ainsi de la profondeur contextuelle et de la compréhension nuancée qui caractérisent les relations humaines authentiques.

L’éthique et les valeurs : L’intégration de l’IA dans notre quotidien pose également des questions éthiques. Les décisions prises par ces systèmes peuvent refléter des biais préexistants et influencer négativement le bien-être social. La nécessité d’un développement éthique de l’IA est donc primordiale pour garantir que ces technologies servent à renforcer le souci de l’autre plutôt qu’à le diminuer.

Vers une humanisation authentique : Pour naviguer dans cette ère technologique, il est impératif de promouvoir une approche qui place l’humain au centre. Cela inclut la sensibilisation aux limites de l’IA et la valorisation des compétences humaines telles que l’empathie, la compassion et la créativité. En cultivant un souci authentique pour autrui, nous pouvons transformer les défis posés par l’IA en opportunités pour renforcer nos liens sociaux et construire une société plus humaine.

En somme, le souci de l’autre à l’ère de l’intelligence artificielle nécessite une réflexion approfondie sur nos valeurs et nos priorités en tant que société.


Résumé sur Le deuxième sous- thème : “Souci de l’autre et espérance d’un avenir meilleur”** explore la relation profonde entre la bienveillance envers autrui et la construction d’un futur positif et inclusif.

La bienveillance comme fondement : Le souci de l’autre repose sur des valeurs fondamentales telles que l’empathie, la solidarité et la compassion. Dans un monde souvent marqué par l’individualisme et les conflits, cette bienveillance devient essentielle pour créer des liens authentiques entre les individus. En prenant soin des autres, nous favorisons un climat de confiance et de respect mutuel, qui est indispensable pour bâtir des communautés résilientes.

 L’impact sur la société : Lorsque nous cultivons le souci de l’autre, nous semons les graines d’un changement social significatif. Cette attitude peut mener à des actions concrètes, qu’il s’agisse de bénévolat, de soutien aux plus vulnérables ou de promotion de l’inclusion. Ces efforts collectifs renforcent le tissu social et encouragent un sentiment d’appartenance, contribuant ainsi à une société plus équitable et harmonieuse.

 L’espérance d’un avenir meilleur : L’espérance naît souvent de l’engagement envers autrui. En agissant avec bienveillance, nous pouvons inspirer ceux qui nous entourent et créer un effet domino positif. Cette dynamique peut transformer des défis en opportunités, permettant à chacun de rêver d’un avenir meilleur. En cultivant un environnement où le souci de l’autre est valorisé, nous contribuons à forger un monde où les générations futures pourront prospérer dans la paix et la solidarité.

 Conclusion : En somme, le souci de l’autre est non seulement une valeur humaine essentielle, mais aussi un puissant moteur d’espoir pour un avenir meilleur. En intégrant cette préoccupation dans nos actions quotidiennes, nous pouvons transformer notre société et construire un monde plus juste et inclusif pour tous.


Pour le sous- thème :Défis de l’attention et du souci dans une société indifférente“, le conférencier Dr. Nelson Augustin admet, des le départ que l’indépendance n’est pas a la mode aujourd’hui. Nous vivons dans un monde interdépendant. Ainsi la disposition à écouter l’autre est une nécessite pour nous aujourd’hui si nous voulons vivre vraiment. Ce thème aborde les enjeux contemporains liés à l’indifférence croissante dans nos interactions sociales et son impact sur la capacité d’attention et de souci envers autrui. Le monde actuel fait face à une crise terrible : C’est la « Crise de l’humanité ». Malgré les connexions existantes, la deshumanisation fait son chemin, car l’humain n’est pas la priorité des priorités

 Concernant le phénomène de l’indifférence, nous osons dire que,dans un monde où l’indifférence semble devenir la norme, il est crucial de reconnaître comment cette attitude nuit à la qualité des relations humaines. La froideur, l’indifférence, qu’elle soit personnelle, communautaire, ou sociale, engendre un détachement qui empêche l’établissement de liens authentiques. Cela se traduit par une incapacité à prêter attention aux besoins des autres, ce qui peut créer un environnement hostile et isolant. Le « vivre ensemble » est mis à mal. Il est temps de redonner du sens à la vie. Quelque chose peut être fait là où nous sommes sans avoir trop de prétention.

Les défis de l’attention sont exacerbés par cette indifférence. Dans une société où les distractions sont omniprésentes, il devient difficile de se concentrer sur autrui et d’engager des interactions significatives. Les individus peuvent se sentir submergés par des stimuli externes, rendant difficile le souci sincère pour les autres. Cette dynamique crée un cercle vicieux où le manque d’attention renforce l’indifférence. Il existe  vraiment un déficit énorme en matière d’éducation et de compréhension ; c’est ce qui fait sans doute notre malheur et celui du monde.

Dans ce cas, une prise de conscience collective vaut la peine.Pour contrecarrer les défis, il est essentiel de promouvoir une culture de l’écoute, du respect, de la sensibilité, de la bienveillance, de l’empathie et de la solidarité. Cela implique non seulement d’encourager des comportements attentifs dans nos interactions quotidiennes, mais aussi de sensibiliser les individus aux conséquences de leur indifférence. En cultivant une attitude proactive envers le souci d’autrui, nous pouvons espérer transformer notre société en un espace plus inclusif et solidaire.


Ce sous-thème titré “Souci de l’altérité et pratiques éducatives”  examine comment la reconnaissance et la valorisation de l’altérité peuvent enrichir les pratiques pédagogiques et favoriser une bonne éducation. La conférencière Mme. Linda Métayer rappelle au départ le problème de la transmission des valeurs. Il existe une rupture entre les générations, les antivaleurs prennent la place des valeurs. Aujourd’hui encore, avons-nous le courage de parler de paix, du « vivre ensemble ». Partout c’est la guerre, c’est la peur, c’est le stress, l’angoisse, c’est le chaos. En ce qui a trait a cettenotion d’altérité, disons que celle-ci désigne la prise en compte de l’autre dans sa diversité, qu’elle soit culturelle, linguistique, cognitive ou sociale. En éducation, cela implique une reconnaissance des différences individuelles des personnes ou des élèves et un engagement à adapter les méthodes d’enseignement, à questionner les systèmes éducatifs pour répondre à leurs besoins spécifiques. Cette approche est essentielle dans le cadre d’une société ouverte a tous, où chaque personne, chaque élève doit se sentir valorisé et intégré.

A propos des défis et enjeux, l’expérience nous apprend queles pratiques éducatives actuelles font face à des défis importants pour intégrer l’altérité. D’une part, le système éducatif traditionnel tend à uniformiser les personnes, les élèves selon des normes préétablies, ce qui peut marginaliser ceux qui ne correspondent pas à ces attentes. D’autre part, il existe une nécessité croissante de développer des stratégies pédagogiques qui favorisent, l’esprit d’équipe, la coopération et l’empathie entre les personnes, les élèves, permettant ainsi une meilleure compréhension de l’autre.

                Pour comprendre et répondre à ces défis éducatifs, plusieurs pratiques éducatives peuvent être mises en œuvre : les hommes et les femmes de ce monde surtout ceux de chez nous ont a changer leur fusil d’épaule en remplaçant les pédagogies empoisonnées par des pédagogies saines et préventives ; changer les pratiques éducatives autoritaires par des pratiques éducatives démocratiques ; ensuite sensibiliser les éducateurs aux enjeux de l’altéritéafin qu’ils puissent mieux intégrer ces principes dans leur enseignement, dans leur éducation ; il faut aussi penser à l’incarnation des valeurs, a l’éducation aux vertus : en l’occurrence la patience, le respect, l’amour, la générosité, la disponibilité, etc. Ce que nous ne devons jamais oublier, c’est que nous sommes venus faire un voyage sur terre ; nous sommes des pèlerins d’Espérance, de l’Absolu ; nous avons une façon de nous comporter ; à ne pas oublier que nous ne sommes pas propriétaires de nous-mêmes et nous ne pouvons pas nous permettre de faire ce que nous voulons avec notre vie. Les maux sont à éviter dans la mesure du possible pour notre bien et pour celui de l’autre. Enfin, le souci de l’altérité dans les pratiques éducatives est fondamental pour construire une société plus juste et inclusive. En valorisant les différences et en adaptant les méthodes d’enseignement, nous pouvons non seulement améliorer l’expérience scolaire de chaque élève, mais aussi préparer les futures générations à vivre ensemble dans un monde diversifié.


Conclusion des Matinées Culturelles  

Chers membres du conseil de l’Institut,
Très chers intervenants,
Chers professeurs,
Chers supérieurs des communautés religieuses de formation,
Chers étudiants de l’Institut de philosophie Saint François de Sales,
Distingués invités,

Nous avons eu l’opportunité d’explorer en profondeur le thème du « souci de l’autre », un principe fondamental qui nous unit tous et qui est plus pertinent que jamais dans notre société actuelle. À travers nos échanges, nous avons constaté que le souci de l’autre ne se limite pas à une simple obligation morale, mais représente un véritable levier pour construire un avenir meilleur et plus humain.

Nous avons également mis en lumière les défis que posent l’indifférence croissante et l’importance de développer des pratiques éducatives qui valorisent l’altérité. En intégrant ces valeurs dans nos actions quotidiennes, nous pouvons non seulement transformer notre environnement immédiat, mais aussi inspirer des changements à plus grande échelle.

Alors que nous clôturons ces Matinées, il est essentiel de garder à l’esprit que notre engagement collectif envers le souci de l’autre est la clé pour surmonter les obstacles auxquels nous faisons face. Ensemble, continuons à cultiver cette bienveillance et cette attention mutuelle dans nos vies, car c’est ainsi que nous pourrons réellement espérer bâtir une société plus juste, inclusive et solidaire.

Merci à vous toutes et à vous tous pour votre participation active et votre engagement durant ces échanges enrichissants. Ensemble, faisons de ce souci pour autrui une réalité tangible dans notre quotidien et dans le monde qui nous entoure.

Encore une fois Merci de votre présence, de votre attention, de votre chaleur humaine, ensemble marchons vers la concrétisation de nos rêves.

Déjà à très bientôt !

Mot de fermeture 2022 – 2023

Chers membres du conseil de l’Institut,

Très chers intervenants,

Chers professeurs,

Chers supérieurs des communautés religieuses de formation,

Chers étudiants du CEFEF, de FLESH et du CIFOR…

Chers élèves venant de différents établissements de la capitale,

Chers étudiants de l’Institut de Philosophie Saint François de Sales,

Distingués invités, mesdames, messieurs…

Nous arrivons pratiquement au terme de ces deux jours de réflexion sur la vérité, et déjà nous pouvons oser parler de croissance. Oui nous avons grandi avec l’aide de nos intervenants. Ils ont fait de leur mieux pour bien nous remplir non seulement la tête, mais aussi le cœur.

A la fin de nos échanges et de nos débats, il devient presqu’évident de constater le lien fort existant entre la vérité et la liberté. Celle-ci n’est pas d’abord dans l’absence de soumission à des règles, mais dans un consentement  à la vérité.

Elle prend le caractère de l’absolu de Dieu et de sa parole pour donner à la liberté son sens dans une relation avec le créateur de l’homme.

La vérité n’est pas une notion abstraite ou un préjugé d’hier, mais la prise de conscience d’une parole vivante qui est adressée à l’homme. Les règles et les repères de vie qui en découlent prennent le sens d’une fidélité dans l’amour et non celui de la soumission à des contraintes impersonnelles.

L’homme est appelé à servir Dieu en esprit et en vérité ; si cet appel oblige l’homme en conscience, il ne le contraint pas. En effet, le créateur tient compte de la dignité de la personne humaine qu’il a lui-même créé et qui doit se conduire selon son propre jugement et user de la liberté.

La vérité vous rendra libre dixit le grand Autre. C’est elle, en effet, qui nous révèle ce bien que nous cherchons dans l’amour, au-delà des dérives individuelles ou imposées par les modes et les idéologies. Chercher la vérité libère des aveuglements et des errances, délivre des contraintes qui pèsent sur la liberté de conscience.

Fete d’integration 2017-2018

ALLOCUTION A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE L’ANNEE ACADEMIQUE 2017-2018

 

Très cher P. Americo Chaquisse, régional d’Afrique – Madagascar envoyé du Recteur Majeur pour la visite extraordinaire auprès des salésiens…

Très cher P. Jean Paul Mésidor, supérieur provincial des salésiens en Haïti

Chers supérieurs des communautés de formation,

Chers membres du conseil de l’Institut,

Chers professeurs,

Et vous très chers étudiants…

Avec cette célébration eucharistique, non seulement nous ouvrons officiellement l’année académique 2017-2018, mais aussi nous nous préparons en tant que communauté éducative à écrire d’autres pages dans l’histoire de cet Institut de philosophie Saint François de Sales. En tant qu’Eglise ou portion de cette Eglise universelle, nous avons une route à faire, une mission à réaliser, un témoignage à donner ensemble. Dans un pays comme le nôtre, il n’est pas aisé d’aller de l’avant, de prendre le large sans conviction. Voilà pourquoi, nous sommes ici ce matin et nous voulons d’un seul cœur tout confier au Seigneur, et en même temps lui dire que nous voulons avec lui, aller contre vents et marées, pour dire oui à la vie, oui à l’éducation, oui à la solidarité en vue d’un monde plus humain où il fait bon de vivre.

L’éducation, dixit Louis Bromfield, n’est pas le fait de l’école, mais bien de quelque vertu qu’on porte en soi. Au cours de cette année, nous sommes appelés à  cultiver ces vertus pour pouvoir humaniser ce monde dans lequel nous vivons. Au fond, nous ne sommes rien sans les autres. Nous voulons dire que ce que nous sommes, est, en partie, le fruit de leurs efforts. Raison pour laquelle nous  disons tout d’abord un grand merci au P. Americo Chaquisse pour sa présence parmi nous, sa disponibilité, pour avoir voulu présider cette eucharistie en nous adressant à la manière d’un frère, d’un ami , d’un père, des mots d’encouragement, de souhaits de toutes sortes pour nous stimuler, nous porter à prendre davantage au sérieux ce que nous avons devant nous comme projets, comme défis à relever et regarder ainsi le futur avec plus d’optimisme. Merci à notre Provincial, le P. Jean Paul Mésidor qui est le premier responsable de l’Institut.

Notre reconnaissance va à l’égard des confrères prêtres, des professeurs et des supérieurs ou recteurs des communautés de formation ici présents et ceux qui n’ont pas pu venir malgré le désir qui les habite. Elle va aussi à l’égard des conseillers et des collaborateurs. Nous voulons cette année, comme à l’accoutumé, faire de l’éducation notre cause commune en regardant dans la même direction tout en cherchant des stratégies nouvelles pour une formation de qualité. Que Dieu nous vienne en aide avec les mains maternelles de Notre Dame du Rosaire.

QUELQUES INFORMATIONS

Au cours de l’année écoulée, pour des motifs qui regardent les congrégations religieuses et pour d’autres plus personnels, certains professeurs collaborateurs nous ont laissé et ne pourront plus assurer certains cours ; en l’occurrence le père Giuseppe qui vient de laisser Haïti en vue d’une autre mission en terre étrangère. Il se trouve actuellement aux Etats-Unis d’Amérique dans le cadre de sa mission pour une nouvelle obédience. Nous lui souhaitons bonne chance et du bon travail. Nous soulignons aussi l’absence de notre confrère Père Iguintz qui était à l’Institut. Maintenant, il ne fait plus partie de la Vice-province salésienne d’Haïti, il se trouve actuellement dans la Province du Canada. Nous lui disons merci pour ce qu’il nous a laissé comme héritage et nous lui souhaitons du bon travail dans son pays de mission.

Le père Loubens était en transite ces derniers temps en Haïti pour se refaire un petit peu. Il travaille sérieusement sur sa thèse doctorale. La défense de cette dernière se fera, probablement à la fin de cette année. Il sera avec nous au plus tard au mois de juin 2018 prochain.  Nous lui souhaitons déjà bonne chance et  bonne continuité et nous voulons qu’il sache qu’il est attendu impatiemment, car la moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.

Nous voulons faire savoir aux étudiants en général que les reconnaissances octroyées à l’Institut au cours de l’année écoulée sont déjà en vigueur et que le processus de légalisation des documents venant de l’Institut devient aujourd’hui moins problématique. Des contacts ont été pris, par-dessus le marché, pour les aider à remplir aisément ces formalités au moment opportun.

Enfin, chers amis collaborateurs, chers étudiants, avec cette célébration, nous débutons officiellement notre année académique 2017-2018 sous la protection du Dieu Un et Trine. Nous nous confions à la Sainte Trinité et nous lui demandons de faire de nous des instruments de communion, de solidarité, de paix et d’amour pour un Centre de formation philosophique renouvelé. Que la Mère de Dieu évoquée aujourd’hui sous le vocable de Notre Dame du Rosaire soit aussi notre soutien dans les bons comme dans les mauvais moments.

Merci de votre présence et de votre écoute ; et à vous tous : bonne fête, et aux étudiants : Bonne année académique !

Matinées Culturelles 2023-2024

La synodalité, concept central dans l’Église catholique, renvoie à une manière d’être, de vivre et de travailler ensemble. En philosophie, nous pouvons analyser ce concept sous différents angles pour comprendre ses implications profondes et les horizons qu’il ouvre.

**Philosophie de la communication et du dialogue**
Les philosophes tels que Jürgen Habermas et Paul Ricoeur mettent en avant l’importance du dialogue et de la communication dans la construction de la société. La synodalité, en tant que processus participatif et dialogique, trouve ici un fondement théorique solide. Habermas, par exemple, insiste sur l’éthique de la discussion où la vérité émerge du dialogue rationnel. Ricoeur, quant à lui, souligne l’importance de l’interprétation et de la compréhension mutuelle.

**Philosophie éthique et morale**

La synodalité, en tant que cheminement commun orienté vers le bien commun, peut bénéficier des apports de l’éthique de la vertu (Aristote), de l’éthique déontologique (Kant) et de l’éthique du care (Carol Gilligan). Ces différentes perspectives éthiques offrent des outils pour penser la synodalité en termes de pratiques vertueuses, de devoirs et de soins envers les membres de la communauté ecclésiale.

**Médiation et résolution de conflits**

Les approches philosophiques du dialogue et de la communication peuvent être appliquées pour améliorer la médiation et la résolution des conflits au sein de l’Église. Des pratiques inspirées par la philosophie de la communication peuvent aider à gérer les désaccords de manière constructive.

En conclusion, la philosophie offre une richesse de ressources et de perspectives pour consolider les horizons de la synodalité. En intégrant ces réflexions philosophiques, l’Église peut renforcer son engagement envers une participation véritable et une coresponsabilité partagée, en cheminant ensemble dans la foi et la mission.

Fête Notre Dame de Marie Auxiliatrice – Institut de Philosophie Saint François de Sales – Fleuriot

Rencontre de Don Ivo Coelho aux étudiants de l’Institut de Philosophie Saint François de Sales – Septembre 2019

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Tout au début de la rencontre, l’actuel directeur de l’Institut, le Révérend Père Pierre Ernest Bazile, au nom des étudiants et de tout le personnel de ce centre de formation, a souhaité la bienvenue et un bon séjour parmi nous à don Ivo. Dans son allocution, le directeur a essayé en peu de mots de définir l’Institut en soulignant le chemin parcouru  et ce qui reste à faire en matière de progrès. Ce qui est certain, répète le directeur, c’est que nous sommes en train de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour sauvegarder cet espace de formation espérant que le meilleur est à venir.

 

Don Ivo Lui-même, à travers son petit mot, se réjouit de pouvoir être  en Haïti au milieu de nous. Il a profité de cette occasion pour faire mémoire de l’expérience réalisée dans le passé dans des centres de formation de ce genre. Il a fait comprendre qu’il a travaillé dans un institut de philosophie toujours avec un effectif inférieur à celui que nous avons aujourd’hui à l’Institut de philosophie Saint François de Sales. Il a entendu parler de notre institut et a reçu des informations à travers  le Père Elder. Il nous a déclaré que notre institut est bel et bien connu à travers le monde. Il n’a pas caché sa joie,  sa  bonne impression pour le travail qui se réalise actuellement au niveau de cet institut. L’effectif et la diversité des étudiants venant de 12 congrégations environ font entrevoir toute la richesse qui peut s’y trouver.

 

Il a partagé son expérience avec les étudiants en leur disant qu’il a réalisé son doctorat en philosophie en choisissant un penseur canadien, un économiste. Il se souvient des vieux temps et garde encore de bons souvenirs. En se basant sur ce qui se fait maintenant à l’Institut, Il  pense que l’expérience est bonne et ca vaut la peine de continuer. La philosophie, dit-il aux étudiants, se pense, se vit dans un contexte bien déterminé…Faire de la philosophie à l’intérieur de notre identité en tant que chrétiens, en tant que consacrés, voilà ce qui nous est demandé aujourd’hui et là aussi se trouve mon message, a-t- il martelé. Toujours en s’adressant directement aux étudiants, il leur a fait savoir qu’ils ne doivent pas avoir peur des autres pensées qui vont les défier en se référant aux réflexions des `penseurs non-chrétiens.

 

Chaque congrégation, dit-il, a un objectif clair en envoyant ses étudiants  ici à l’Institut. Elle désire un espace au sein duquel l’étudiant va pouvoir se former, se préparer pour faire face aux défis du troisième millénaire : la culture de la paix, de la solidarité, de la communion, de la générosité, de la justice, du respect, de l’amour, du don de soi doivent avoir des racines en nous. Il n’existe pas de philosophie pure ; la philosophie, la pensée est souvent liée au peuple, car la philosophie, c’est la vie.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_gallery type=”image_grid” images=”1120,1121,1122″][/vc_column][/vc_row]

Matinées culturelles – Institut de Philosophie Saint François de Sales

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Thème général : « Jeunes et Choix de Vie – Conditions fondamentales pour la réalisation de soi. »

 

Réflexion autour du thème :

Pour atteindre un point de l’univers, il peut se faire qu’il y ait plusieurs routes, mais quoiqu’elles mènent au même but, elles ne se ressemblent pas. Dans ce contexte, la vie de l’homme est un voyage, dit Gabriel Marcel dans l’ « Homo viator ». Ainsi, le voyageur devra faire un choix en tenant compte de ses capacités et des moyens dont il dispose. Toute l’humanité tend vers le même but, mais par des voies différentes. Il importe de bien choisir son itinéraire, sa voie, de partir à temps et de ne point s’égarer, de parcourir sa route jusqu’au terme. Tel est le problème qui se pose pour le (la) jeune au moment ou il lui faut choisir un itinéraire. Qu’en pensez-vous ?

Jeudi 10 janvier :

Mgr. Patrick Aris : « Réalisation de soi et l’incontournable ouverture au Transcendant ».

  1. Maxius Jean Bernard: « Jeunesse et modèles d’imitation »

Vendredi  11 janvier :

Dr. Pierre Castel Germeil : « Croissance humaine et ouverture a la dimension sociopolitique – L’engagement pour le Bien Commun »

Mme Linda D. Métayer : « Place de la jeunesse dans la construction de soi. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_gallery type=”image_grid” images=”1084,1085,1086,1087,1088,1089,1090,1091,1092,1093,1094,1095,1096″][/vc_column][/vc_row]

L’Hymne Acathiste à la mère de Dieu

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Le 8 décembre 2018 les étudiants de l’institut Saint François de Salles se sont réunis pour chanter l’hymne “Acathiste” à la mère de Dieu en prélude à la fête de l’immaculée conception. Cette hymne est une tradition grecque ancienne de l’an 556.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_gallery type=”image_grid” images=”1053,1054,1055,1056,1057,1058,1059,1060,1061,1062,1063,1064,1065″][/vc_column][/vc_row]

Messe du Saint-Esprit

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Le 5 octobre, l’Institut de philosophie Saint François de Sales a célébré la messe du Saint-Esprit pour marquer le début d’une nouvelle année scolaire. Présidée par le Père Jean Paul Mesidor, provincial des salésiens de Don Bosco en Haïti, la messe a rassemblé des professeurs et des étudiants, afin qu’ils puissent se préparer à leurs études et à leur travail en se nourrissant à la table du Seigneur.

Au cours de son homélie, le père Mesidor a souligné que la philosophie est un moyen de trouver la vérité fondamentale sur l’homme. Elle mène à une réflexion et à un jugement plus profonds. En outre, il a encouragé les étudiants à suivre l’exemple de Marie, qui se donne complètement. Les jeunes du monde d’aujourd’hui ont du mal à s’engager complètement. Cependant, Mary est un modèle de don de soi.

Après l’homélie, les étudiants et les professeurs se sont réengagés dans le travail à venir:

« Nous, étudiants, nous nous engageons à rechercher la vérité en nous consacrant à l’étude pour pouvoir servir avec compétence et rendre témoignage dans l’aujourd’hui de l’Eglise et du monde. »

« Nous, Professeurs, nous nous engageons à rester en communion avec l’Eglise par nos paroles et par nos actes »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_gallery type=”image_grid” images=”1000,1001,1003,1004,1005,1006,1007,1008,1009,1010,1011,1012,1013,1014,1015,1016,1017,1018,1019,1020″][/vc_column][/vc_row]

Les matinées culturelles 2017 – 2018

Réflexion autour du thème : Le fait fondamental de l’existence, dixit Martin Buber, n’est pas l’homme, ni si vous voulez l’ensemble des hommes, sinon la communication entre les hommes. Aujourd’hui, plus que jamais, un tel phénomène crée des problèmes et devient de plus en plus complexe. Devant les défis actuels enregistrés dans ce domaine, que peut-on dire de l’avenir ?

INTERVENANTS

  1. Mgr. Patrick ARIS, Dc, ThD
    Né en 1961 à Léogâne , Monseigneur Patrick Aris est détenteur d’une Maîtrise en Philosophie et en Théologie à l’Université Catholique de Lyon, bachelier en droit canonique de l’Université catholique de Toulouse, Docteur en théologie au Collège de philosophie et de théologie des Dominicains, Ottawa, Expert de la CEH au dialogue œcuménique. Membre du Comité de Direction et de Rédaction de « Moun » revue de Philosophie de l’Institut de Philosophie Saint François de Sales.
  2. Mr Johnson Chéry
    Est un enseignant-chercheur originaire de l’Anse-à-Veau, département des Nippes, il a obtenu une licence en psychopédagogie au CFEF des Filles de Marie, Université Notre-Dame d’Haïti (UNDH). Boursier du gouvernement français, il a décroché un Master européen de recherche en formation des adultes à l’Université Paris 13 Panthéon Sorbonne et du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) en 2012. Il poursuit cette année, sa deuxième année de Doctorat en Sciences de l’Education à l’Université de Limoges (France) dans le cadre d’un programme de cotutelle avec l’Institut Universitaire des Sciences de l’Education (CREFI-IUSE).
  3. Mr. Max Guybert Lyron
    Est un professionnel haïtien bien connu dans le secteur des TICs et de la gouvernance du Numérique. Il a intégré la fonction publique en Haïti et s’est rapidement distingué par ses performances pour devenir le plus jeune directeur. Depuis, il prête ses services à plusieurs institutions gouvernementales. Il est en outre de temps à autre sollicité pour des formations et consultations par des organisations et/ou institutions privées dans les domaines de la communication digitale. Pour l’instant, M. Lyron est consultant en communication à la Primature, au Cabinet du Coordonnateur de la CONALD.
  4. P. Castel Germeil, PhD
    Né en 1953, aux Anglais. P. Castel Germeil est Docteur en Philosophie à l’Université Grégorienne de Rome. Ancien Doyen du Grand Séminaire, il est professeur à l’Institut de Philosophie Saint François de Sales et est une référence en matière de recherche pour l’Institut. Sa disponibilité à l’égard de ce dernier, va au-delà de l’ordinaire. Il prête aussi son service à l’Université Notre Dame d’Haïti.
  5. Mr. Claudel Victor
    Spécialiste en technologies, il produit et présente, depuis 2016, l’émission « Branche Nèt » sur Radio Télé Soleil. « Branche Nèt » vulgarise les différents aspects des Technologies de l’Information et de la Communication. En 1993, il fonde avec des associés, l’entreprise MicroPlus/Créacom S.A. qui fournit des services en infograhie. Ancien responsable de « Superstar Détente » et de « Week-end », de la Section « Spectacles & Variétés » du Nouvelliste. Il a été également ancien rédacteur en chef de Ticket Magazine, de « La Page de Micro-Mag »(Nouvelliste) et de « Technologies »(Le National). Claudel Victor est l’auteur de l’ouvrage « Le Guide Micro-Mag de l’Informatique et de l’Internet » publié en 2002.

PROGRAMME

Jeudi 4 janvier 

Mgr. Patrick Aris : « Genèse d’une philosophie de la communication »

Mr. Johnson Chéry : « Philosophie et éthique de la communication» (Les réseaux sociaux et l’agir humain).

Mr. Max Guybert Lyron : «Problématique des réseaux sociaux face au respect des libertés »

Vendredi 5 janvier

Castel Germeil : « Langage, Vérité et Virtualité dans la communication »

Mr. Claudel Victor: «Réseaux sociaux et devenir de l’Humanité ».

Mr. Claudel Victor: « Réseaux sociaux et sphères éducationnelles et extra-éducationnelles. (Le cas d’Haïti) »

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